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Think of the tender things that we were working on # Letto Danvan

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Thalia Danvan

Thalia Danvan
novice


❝ Disponibilité RP : Bientôt disponible
❝ Message : 37
❝ Avatar : Cara Delevingne
❝ Multi-Compte(s) : uniquement les beaux yeux de Thalia
❝ Crédits : ARANEA (czart)
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❝ Métier : luthiste et chanteuse (artiste quoi)
❝ Age : 24 ans.
❝ Niveau : 2


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~#~Sujet: Think of the tender things that we were working on # Letto Danvan Think of the tender things that we were working on # Letto Danvan EmptyLun 7 Aoû - 22:26

Think of the tender things that we were working on

FEAT.  LETTO DANVAN
Tu recourbas tes doigts sur eux même et, dans un geste sec, tu tapas trois grands coups sur la surface de la porte que tu avais trouvée close à ton arrivée. Un silence de plomb, uniquement entrecoupé des murmures de la vie grouillant partout dans les rues de Dahud te répondit. Tu soupiras. C’était presque toujours le même problème avec toi, il fallait toujours que tu n’en fasses qu’à ta tête. Comme cette fois-là, il y a de cela deux jours et trois nuits, lorsque ta mère cru bon de s’extasier sur les fiançailles de Letto durant le souper du soir. Cela t’avait semblé durer des heures, elle tout sourire et son piaillement incessant. Le pire avait surement été pour toi le détachement total qu’affichait Elean pendant l’instant. De quoi te couper définitivement l’appétit. Tu avais encore du mal à te faire à l’idée que ton frère aîné, Letto, puisse s’engager auprès d’une quasi parfaite inconnue – dont tu avais eu pour unique occasion de la croiser que ces quelques maudites soirées organisées entre les riches familles peuplant Sterenn. « La haute » comme tu te plaisais à les nommer, comme si cela suffisait à t’extraire de cette même classe sociale. Ridicule. Ridicule, oui, mais cela semblait néanmoins suffire pour te satisfaire. Mais revenons-en au souper, celui-là même durant lequel tu jugea bon de quitter la table avant la fin du service, histoire de bien faire comprendre à ta mère qu’elle avait dépassé les bornes. Suite à quoi une réplique cinglante d’Elean à ton attention surgit, comme arrivant de nulle part, rappelant à tous les membres présents à quel point tu étais enfantine et grotesque. S’ensuivit la levée de ton majeur pour toute réponse, comme pour mieux lui donner raison, puis tu repris la route vers ta chambre au deuxième étage. Tu suffoquais. Et cela ne remontait pas simplement à l’annonce des fiançailles de Letto, non, déjà bien avant alors que ce dernier avait mis le cap vers Dahud ; tu avais ressenti l’étau de la présence maternelle se déporter sur ta petite personne. Et tu en voulais un peu à Letto pour cela aussi, pour t’avoir laissé hériter du rôle du vilain petit canard. Maintenant qu'il n’était plus de la partie, ce n’était surement pas ce cher Elean aux faits et gestes irréprochables qui risquait d’attirer l’attention, ça non. Toi par contre, avec le néant social de tes relations amoureuses ainsi que ton caractère effroyable, tu avais de quoi égayer le naturel éducateur de votre mère. Et votre père, trop heureux d’avoir la paix, ne se risquerait jamais à poser la holà. C’était bon enfant, selon lui, votre mère agissait pour votre bien rien de plus.

Le souvenir de ce souper t’arracha un grincement de dent désagréable. C’était après cet épisode qu’au petit matin et pour la énième fois, tu t’étais décidée à partir de la maison pour rendre visite à ton frère aîné à Dahud. Puis après avoir passé autant de temps sur les routes -dans des conditions qui auraient pu être meilleures si ce voyage n’avait pas été préparé dans la précipitation- voilà que tu te retrouvais devant une porte close. Il te fallut bien quelques minutes avant de faire le lien entre ce début d’après-midi et le fait que, peut-être, ton frère était encore en train de vaquer à son activité favorite. Quelle idée saugrenue d’avoir trouvé ce travail de jardinier, tu doutais qu’un membre appartenant à la famille Danvan ait un jour le besoin de trouver un job. Mais en même temps tu comprenais que trop le besoin que Letto pouvait ressentir à trouver un passe-temps qui puisse lui faire oublier ses tracas – dont en première ligne ceux en lien avec sa dite appartenance à la lignée Danvan. Toi-même tu étais profondément reconnaissante à la musique pour t’avoir apporté un tel défouloir.

Ravalant un soupir désespéré, tu repris ton paquetage que tu remis sur ton dos – grand Dieu ! Si seulement ta mère t’aurait vue faire – puis tu repris ton chemin vers le Palais cette fois. Heureusement celui-ci n’était pas très loin, tu soupçonnais même ton frère d’avoir choisi le secteur dans lequel il habitait pour cette unique raison. Tu souris à cette pensée et un jeune homme que tu ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam te renvoya cette faveur tout en te saluant de son couvre-chef. Sacrément culottés ces citoyens de Dahud ! Songeais-tu avec amusement.

Une demi-heure de marche, à ton rythme incroyablement lent de plaisancier, et tu discernas enfin le portail principal du palais. Même une fois rendue sur place tu ne ressentais pas le besoin de demander ton chemin tant tu étais persuadée de bien connaître ton frère et ses habitudes. Tu n’eus même pas à fouler le sol du hall d’entrée, aussi luisant que du parquet fraîchement ciré à l’exception faite que celui-ci était fait dans la pierre et non pas dans le bois. Contournant l’aile centrale par l’extérieur, tu atterris rapidement dans les jardins majestueux de l’enceinte. A voir toute cette verdure luxuriante et magnifiquement bien entretenue tu comprenais mieux ce qui avait pu attirer ton frère ici. Même si l’on fermait les yeux sur les hectares du palais, Dahud était réputé pour son environnement agréable bien que rendu relativement dangereux par la présence d’animaux sauvages et agressifs.

Soudain, alors que ton esprit était tout entier tourné vers la beauté sans conteste du lieu, tu remarquas une silhouette familière venant d'apparaître dans ton champs de vision. Le doute n’existait pas, tu aurais pu reconnaître entre mille autres ce dos robuste et ces larges épaules rehaussées d’un tissu qui rien qu’à la coupe semblait onéreux. Avec une certaine fourberie, tu te rapprochas sans un bruit dans l’angle mort de son dos puis, te hissant sur la pointe des pieds :
« — Salut beau gosse ! Lui susurras tu au creux de l’oreille avant de t’éloigner de deux pas en arrière. »

Un large sourire, à la fois joyeux et taquin, étira tes fines lèvres. Tu étais heureuse de le revoir enfin.
codage par Junnie sur apple-spring
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Letto Danvan

Letto Danvan
confirmé


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~#~Sujet: Re: Think of the tender things that we were working on # Letto Danvan Think of the tender things that we were working on # Letto Danvan EmptySam 16 Sep - 22:51



tender things
Letto ξ Thalia

La chaleur étouffante de la journée ne l'avait pas empêché de se rendre au Palais des Représentants, et surtout dans les luxurieux jardins où il effectuait son travail quotidien. Aussi sensible était-il dans les rapports humains, Letto ne se laissait pas aller à des états d'âme sur sa santé lorsqu'il s'agissait de son métier, et ce, même si la fièvre avait prit possession de lui, comme tel était le cas. Il était toujours d'attaque et motivé lorsque sa passion le guidait, peu importe si la santé ou encore le temps n'étaient pas toujours favorables à sa condition. C'était même un peu plus compliqué lorsque l'ambiance était lourde, et surtout pour un air qui commençait quelque peu à maîtriser la lévitation de son propre corps.
Aussi, sa tâche du jour était un peu plus difficile à réaliser qu'à l'ordinaire. Les outils dans une main, il s'affairait de l'autre à faire léviter un arrosoir au dessus de ses dernières plantations afin de les abreuver convenablement. Régulièrement, et malgré son statut de grande famille de l'ouest, il aimait mettre la main à la pâte, sentir la terre humide entre ses doigts, se couper accidentellement aux épines d'une rose ou sentir le parfum des végétaux... Il aimait cela parfois même plus que dessiner les plans des améliorations à apporter aux jardins. Paysagiste était une promotion gratifiante, mais jardinier était son métier de cœur. L'apaisement qu'il cherchait en travaillant : Letto ne le trouvait nul part ailleurs. Le calme était ce qu'il appréciait le plus. Sa relation avec la nature était d'un grand réconfort, et d'autant plus ces derniers temps. Son quotidien rodé depuis des années avait en effet, subit des modifications perturbantes. Entre la rencontre de l'épouse Mesmond qui faisait naître en lui des sensations inconnus et son mariage arrangé à une délicate et innocente jeune fille : le quadragénaire commençait à bouillir de l'intérieur. Il ignorait seulement comment s'exprimerait ses sentiments refoulés le jour où ceux-ci exploseraient. Lui qui restait toujours impassible, se montrerait-il homme à pleurer ? Homme à frapper et détruire ? Ou encore pire ? Seuls les Dieux savaient de quoi Letto était capable en vérité.
Perdu dans ses sombres pensées, le jardinier ne fit pas attention aux bruits de pas légers qui s'approchaient petit à petit de lui. Reculant de quelques pas pour examiner son travail et estimer sa propre satisfaction, ce fut le murmure d'une voix familière qui chassa ses pénibles songes.

"Thalia ! s'exclama-t-il en faisant volte face pour découvrir le petit bout de femme qui partageait son sang et ses aïeuls. Qu'est ce que tu fiches à Dahud ? Père et mère sont au courant ? s'enquit-il en premier lieu, comme le frère protecteur qu'il pouvait être."

Un fin sourire pointa au coin des lèvres du robuste gentilhomme lorsqu'il détailla la blondinette. C'était si rare que la présence de quelqu'un lui provoque un sourire que cela devait en étonner plus d'un. Mais la jeune femme était souvent à l'origine de ce genre de réactions, et ce, depuis sa plus tendre enfance. Elle avait le don de jouer de lui, que ce soit par son comportement ou par ses mots comme tel état le cas aujourd'hui.
Le voyage fatiguant et la lourde chaleur de la région centrale ne semblaient d'ailleurs pas avoir d'emprise sur cette dernière : si Letto était transpirant, les cheveux broussailleux, Thalia affichait un teint frais et l’œil brillant.

"Encore une dispute ? présuma-t-il en se forçant un peu à faire la discussion. Il faudrait peut-être insister pour qu'ils acceptent de te laisser vivre avec moi ici... Si Eléan m'approuve, ils céderont sûrement."

C'était là l'art des enfants Danvan : s'ils étaient capables de se détruire par la parole, de se haïr pour leurs nombreuses différences, lorsqu'ils s'alliaient tous les trois, ils formaient comme un bloc indestructible, une vague de détermination qu'il valait mieux éviter de croiser sur son chemin.

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