Tu es né à Vanui, terre du Nord. Tu habites la capitale, Ibai et ceux depuis ta naissance. Ta famille étant née ici même, tu restes. Par amour envers la ville aussi. Tu habites une petite demeure, de pierres blanches comme toutes celles de ta rue. La seule différence c'est qu'une enseigne montre que ton rez de chaussé est lié à ton métier. C'est là où tes patients viennent pour ce faire ausculter, acheter des remèdes ou le livre relié qui montre de nombreuses notes de tes observations. Un petit panneau sur ta porte montre quand tu es ouvert ou non. Il arrive que tu partes à Dahud pour faire des commissions ou encore que tu sois réquisitionné au temple pour aider les blessés. Rare sont les journées ou tu peux te reposer. Mais cela ne te dérange point.                      


Tes parents habitent une maison dans la capitale. Quand tu as commencé ta carrière, tu as quitté le domaine familial pour voler de tes propres ailes. Ou plutôt, nager comme un poisson. Tu vas les voir quand tu le peux, prendre des nouvelles et manger un repas chez eux. Un petit plat mijoté par ta mère vaut tous les repas du monde. Ils s'enquièrent de ton état et de ta carrière. Néanmoins, le peuple sait ou te trouver si jamais une urgence sonne. Alors, tu profites du temps que tu as. Un temps très précieux.

Tu as une petite sœur et un grand-frère. Le grand-frère reprendra la tête de la famille, ou du moins, de l'artisanat familial. Tandis que la petite sera surement fiancée à un noble pour perpétuer la lignée. Tu as souhaité t'évader de toute cela et ton don t'as ouvert une voie que tu empruntes avec plaisir. Tu es plutôt détaché avec eux. Tu les respectes, les aimes, mais cela ne va pas plus loin. Tu ne sais pas forcément ce qu'ils aiment ou autres.

Tu as un cousin du côté de ta mère. Aak'Var Morhen. Un des conseillers du Roi. Tu t'entends merveilleusement bien avec lui. Il t'arrive d'aller à la cour pour soigner quelqu'un. Dû au conseil de ton cousin. Il t'escorte aussi quand tu dois aller à la capitale pour acheter des herbes et autre chose utile pour tes remèdes que tu ne trouves pas forcément à Vanui. Celui-ci as une soeur, que tu aides au temple, à soigner les blessés.


Tu souhaiterais aller partout, bien entendu. Pouvoir visiter les forêts du peuple de la Terre, pour pouvoir récolter pleins d'herbes nouvelles, que tu ne trouves pas forcément au marché. Rendre visite au peuple du feu pour les pierres que tu pourrais acquérir. Leurs poussières t'aideraient forcément. Les montagnes du peuple de l'Air pourrait te montrer de nouveaux horizons à explorer. Tant de choses nouvelles qui pourraient t'aider à peaufiner ton art.

Mais cela n'est point possible et tu le sais. Ton tatouage, que tu portes avec fierté, te limites aussi à Vanui et à la capitale. Et si un jour, les frontières s'ouvraient, tu serais surement déjà mort. Néanmoins, tu rêves toujours un peu de cela. La réalité te repêche tout aussi vite.


Alchas, tu es un être détaché des a priori et tu le sais. Tu es différent, car ton métier t'aura forgé Qu'importe si un blessé se présente à ta porte, qu'importe ses origines ou même son don. Tu l'aideras tout autant qu'un autre. Et c'est peut-être cela qui t'effraie. Car, même si le peuple du Feu est l'exact opposé du tien, tu aiderais quand même ces personnes. Pour toi, le Don est secondaire. Ce qui importe est la santé de la personne. Et cela, tu le gardes pour toi. Car si on apprend que tu pourrais aider un ennemi, tu risques bien la potence.

Cela t'effraie, mais ce qui t'effraie le plus est la guerre. Tu seras réquisitionné en tant que soigneur, surement derrière les lignes. Mais les cris de la bataille, le sang qui giclera et les personnes qui mourront dans tes bras risquent de fissurer ton cœur. Certes, le feu est destructeur. La terre l'est tout autant. L'air l'est aussi. Et ton don peut être mortel. C'est quelque chose qui ne changeras pas. Mais ton don est un outil. Tu l'utilises pour soigner tandis que d'autre l'utilise pour tuer. Est-ce pour autant que celui-ci est bon ou mauvais ? Non. C'est, selon la manière dont on l'utilise, qui fait balancer la balance d'un côté ou de l'autre.

Alchas, tu es gentil. Mais ta gentillesse pourrait te tuer. N'oublie jamais cela : tu es d'Eau, alors ne soigne que ce qui est d'Eau.


Tu en as deux. Un qui pourrais te tuer, un autre qui pourrait déshonorer ta famille. Les deux sont mortels.

Tu as déjà soigné des élémentaire autre qu'Eau. Pour toi, cela n'as pas fait beaucoup de différences. Tu as sauvé une vie. Mais cela pourrait bien être autre chose pour les autorités. La seule personne à le savoir est ton escorte, qui t'accompagne depuis fort longtemps : Aak'Var. Il n'as rien dit. Il a juste continué son chemin comme si de rien n'était.

Un autre secret te pèse et cela, personne ne le sait. Mis à par toi et l'Exempt que tu as aidé à échapper aux autorités. Un tour que tu n'arrives toujours pas à oublier. Comment as-tu pu faire échapper aux autorités un Exempt qui devait finir emprisonné ? Toi-même, tu as des doutes. Tu penses surement que celui-ci as dû se faire pincer un peu plus loin. Néanmoins, tu n'as rien entendu à ce sujet le jour de la Cérémonie. Ou même après. Et personne n'est venu te voir pour t'arrêter. Tout est bien qui finit bien, non ?

Non. Cela te pèse sur le moral et tu deviens nerveux en présence de gardes. Tu as toujours peur que cela soit découvert et que tu finisses mort ou même pire. Un secret que tu espères qu'il n'as pas été ébruité parmi les Exempt. Ou même ailleurs. Et si cela est un jour découvert, que ton plongeon soit seul. Tu ne souhaites pas emporter quelqu'un dans les eaux froides de la mort.


Tu le répètes à tout le monde et tout le monde se fait passer le mot. Tu es un soigneur. Tu sauves des vies, ou du moins, tu essaie. Il t'arrive qu'une personne pousse son dernier soupir entre tes bras et cela t'es insupportable. Néanmoins, cela est la vie et tu le sais. Tu essaie sans cesse de te perfectionner pour éviter que ce genre de cas se reproduise souvent. Ton Don t'aide dans ton métier tu ne remercieras jamais assez la grande Déesse. Pour la remercier de son geste, tu as octroyer ta vie aux autres. N'est-ce pas une belle vie ?


Tu n'iras jamais à une mise à mort sans quelqu'un qui t'es proche. Aak ou quelqu'un de ta famille sera toujours proche de toi, car tu le sais, si tu vois cela, tu risques de l'interrompre et donc, de mourir avec la personne. Et quand le moment fatidique arrive, tu fermes les yeux et une larme solitaire coules sur ta joue. Car ton impuissance n'aura pas pu le sauver. Car malgré tes longues heures à peaufiner des remèdes et autres, tu n'as pas pu sauver cette personne. Alors, tu rentreras, dépité, chez toi. Et tu dormiras d'un sommeil agité.


Tu ne te poses pas cette question, car tu sais que ta curiosité te pousserait à dire : ouvrer les frontières !

Ta raison, quant à elle, sais ou en tout cas, souhaite croire, que cela est pour le bien de tout le monde. Néanmoins, il y a un vide dans ton cœur. Quand tu regardes des personnes de la Terre à Dahud, tu te dis qu'ils ont des valeurs et des traits de caractères que tu ne possèdes pas forcément. Mais des défauts que tu n'as pas. De même, l'Air a des qualités et des défauts que tu n'as pas forcément. Tu sens que tout le monde se complète, mais en même temps non. Et cela est fort compliqué.

Et tu ne souhaites pas avoir de pensées compliquées. Car cela te demande du temps ainsi que de l'énergie. Alors, le temps passe et tu laisses celui-ci faire.


Les rêves sont les rêves, la réalité est la réalité. Tu ne crois que ce que tu vois et tu n'as encore vu personne qui possède ce don. En même temps, ces personnes fuient les gens. Mais tu te demandes si ces fuites sont bien. Et surtout, si cela ne donnera pas lieu à une guerre.


Tu ne défends que la vie et les Dons qu'on octroyés les Dieux. Néanmoins, tu respectes les Exempts qui doivent vivre sans cela. Leurs vies sont beaucoup plus compliqués et injuste que la tienne. En même temps, tu te dis que la politique est fort compliqué, tout comme l'égalité des sexes. Tu es détaché de toute cela. Ce qui t'importe est juste de sauver le patient qui est sur ta table et non de savoir si lui ou elle vas devenir Roi, reine ou autre.

Ce n'est pas avec leurs politiques que tu fais ton métier, que tu chéris. Toute ta vie tourne autour de celui-ci et toutes les autres choses sont secondaires. Cela peut paraître cruel, de se dire que tu ne te préoccupes pas de l'égalité homme/femme ou encore d'autres choses telles que la suprématie de ta nation, mais ces choses n'aident pas. Les pensées qui ne sont pas centrés sur un patient peuvent le tuer. Alors, tu fais fi de tout cela, attendant que ton travail soit terminé. Ou que tu aies du temps à perdre. Ou les deux.

Ou bien que cela soit la discussion de la famille tandis que tu manges chez eux.

Ta cause de sauver autrui est noble. Tu vis au jour le jour. Mais tu devrais te préoccuper du monde autour de toi, jeune homme. Ou sinon, tu risques de finir la tête la première dans un précipice.



Tu regardes le ciel tandis que la lune poursuit doucement, mais surement son ascension. Les arbres cachent sa lumière, en grande partie, mais quelques bribes te parviennent et permettent d'éclairer les environs. Tu regardes les fourrés en essayant d'apercevoir du mouvement, mais cela est peine perdue. Alors, tu trépignes, attendant avec impatience cette personne. Tu lui as donné rendez-vous un peu plus tôt dans la journée et tu espères qu'elle viendra. Enfin, après des minutes interminables, tu entends les branches craquer. N'étant pas sûr que cela soit la personne que tu attendais, tu te caches derrière un arbre assez massif qui cache facilement ton corps dépourvus de muscles et de graisse.

Enfin, une silhouette émerge des buissons, la lune laissant son éclat descendre pour éclairer les cheveux blonds de la jeune fille. Rassuré, tu expires et sors de ta cachette pour la rejoindre. Elle te regarde de haut en bas, tandis qu'un sourcil se lève délicatement. Tu fonds devant tant de beauté, mais te ressaisis tout aussi vite. Tu prends la parole dans un petit murmure, la forêt étant calme autour de toi :

"Tu dois fuir. Si tu ne découvres pas ton don d'ici demain, tu risques de finir ... esclave voir pire. Et cela je ne le souhaite pas."

Mais bien sûr, la connaissant certes depuis peu, tu sais qu'elle va refuser. Et cela se passa comme tu le pensais. Elle se retourne, prête à s'enfuir, mais tu pris sa main dans la tienne. Elle est si chaude. Elle te regarda dans les yeux, te disant que ta peau était si froide. Tu enlevas ta main de la sienne, honteux. Tu mis tes mains derrière ton dos. Néanmoins, tu ne pouvais pas abandonner. Ton tatouage avait commencé à apparaître tandis que les blessures continuaient d'apparaître sur la peau de la belle. Elle allait finir par mourir et cela, tu ne pouvais l'accepter. Tu sortis le paquetage, retenant son attention. Tu mis toute la persuasion dans ta voix. Lui disant tout ce que tu avais mis à l'intérieur. Une gourde, une couverture chaude ainsi que divers outils pouvant lui servir. Lentement, mais surement, elle finit par céder.

Rassuré, tu la serras maladroitement dans tes bras. Elle te redonna ton étreinte. Tu sortis la boussole et l'accrocha à son cou. Elle pendait sur son torse dont tu détournas très vite les yeux. Tu lui indiquas L'Ouest. L'endroit où elle avait le plus de chance de survivre. Et là où il y aurait le plus de cachettes pour elle.

Tu la regardas s'éloigner, espérant et priant les Dieux de l'aider dans sa quête. Qu'elle survive.

Tu te réveillas en sueur, tandis que tu regardais autour de toi. Tu étais dans ton lit, la lune éclairant ton lit. Tu secouas la tête, passant ta main sur ton visage. Ta barbe de quelques jours te chatouillais la main tandis que tu repensais à ce secret. Personne n'étais venu t'arrêter. Soit elle avait été prise et n'avais rien dis, soit elle était morte. Soit elle vivait et avait réussi à fuir. Tu ne savais pas laquelle de ces options était la meilleure.


Tu ressers tes vêtements autour de toi, essayant de garder un peu de chaleur. Assis sur ton fier destrier, tu as décidé d'aller à la capitale, seule ville épargnée par les ravages. Tu le sens. Quelque chose se prépare à la capitale. Tout le monde va être réuni. Pour un jugement ? Peut-être. Pour une sentence ? Peut-être. Mais tu as plus de chance de survie là-bas que sur tes terres natales. Tout est dans le noir et toi-même, tu te demandes si ton âme n'est pas devenue aussi noire que la nuit. Mais non. Un faible espoir demeure. Vas-tu survivre ? Seul le temps le dira.


Amusons nous bien ! Mon personnage évolueras au fil des rps, bien entendu !   (J'aime ce forum ... Et les histoires !)


Je souhaite avoir le niveau 5 car il est cohérent avec mon âge qui est de 31 ans et parce que Alchas utilise souvent son pouvoir, il as évoluer un peu plus vite que prévu. Voila pourquoi il est niveau 5 et non 4. .