Alyryah est née en Sezni, dans la capitale, Inaki plus précisément d'un père commandant et d'une mère servante. Le territoire du feu, qu'elle n'a jamais aimé, que ce soit les terres ou l'élément en lui même. Trop de couleurs orangées, trop de sable, trop de... pas assez d'eau, d'humidité de couleur froide ou neutre, d'arbres, trop de chaleur et de soleil pour sa peau pale. Trop de personnes malsaines.

Depuis la cérémonie, elle vit en Vainui. Elle se souvient avoir été soulagée de ne pas être une feu, elle n'aurait pas supporter de retourner vivre là-bas. Une nouvelle vie s'est offerte à elle, et elle n'a pas mit longtemps avant de s'acclimater à ce nouvel environnement.
Aujourd'hui, pour son métier, elle vit au palais, au plus près de la Princesse Nymeria, toujours prête à la protéger de jour comme de nuit, mais il lui arrive de voyager, suivant la princesse dans tout ses déplacements.


Alyryah a toujours su qui était son père. Sa mère ne lui a jamais caché son identité, cependant, elle ne l'a jamais connus ni rencontré officiellement. C'est sa mère qui l'a élevée, seule, difficilement à cause de son travail de servante. Aly a toujours respectée sa maman, qui a ses yeux était la meilleure de toute les mamans, et ce, même si secrètement l'enfant rêvait de vivre parmi les grands de ce monde.
Son père, lui a plusieurs enfants par-ci par là, dont deux fils légitimes que tout le monde connaissait. De part son statut, elle n'a jamais été proche d'eux, c'était toujours sa mère et elle. Soudées comme les deux doigts de la main.

Malheureusement, la cérémonie les a séparé et si elle a la possibilité de se rendre sur ses terres natales, à cause de son passé, Alyryah refuse d'y remettre les pieds. C'est une douloureuse décision qu'elle du prendre, mais cela lui a permis de mieux s’imprégner de sa nouvelle vie.
Aujourd'hui, si la jeune femme n'a pas fondé de famille, elle considère ceux avec qui elle vit quotidiennement comme étant sa famille. A savoir le roi Andar qu'elle porte en respect plus que raisonnablement et la princesse Nymeria qu'elle a presque vu grandir.

Alyryah connait trois régions. Sezni, Dahud puis Vanui. Si elle déteste Sezni, le peu de temps qu'elle passe à Dahud lors de déplacements de la princesse, elle les apprécies, elle aime flâner dans les rues lorsqu'elle a un petit moment de libre, admirer l'architecture des lieux, sentir l'air si différent de celui du Nord. Bien qu'elle aime le Nord, elle ne serait pas contre aller visiter quelques jours les terres de l'Ouest et de l'Est, pour voir du paysage simplement. Elle se plait tellement sur les terres froide de Vanui qu'elle n'imagine en rien changer d'endroit. Sa vie lui plait telle qu'elle est, elle n'a pas besoin d'aller vivre ailleurs. Mais si vraiment on la bannissait de Vanui, alors elle irait s'installer à Dahud.

Elle vous répondra sans hésitation aucune, le feu. A cause de sa chaleur, des ravages qu'il peut causer sur la nature autant que sur une peau fragile. Les flammes ardentes, elle les a toujours connues, côtoyer, sans jamais les apprécier. Petite elle priait pour que le jour de la cérémonie un autre élément la choisisse, elle ne s'est jamais considérée comme de l'élément feu, et ce même si son père en était un.
Cette haine envers cet élément et ceux qui le maitrise vient aussi du fait de ce qu'on lui a fait subir. Aujourd'hui encore, son corps à certain endroit reste marqué pour toujours. Pour certain, le feu était un jouet comme un autre et en abusait bien trop, elle est un jour tombé sur l'un d'eux... Peut-être le pire de tous. Elle se souvient encore de la sensation désagréable sur sa peau, de la douleur ressentie lorsqu'un fer rouge vint se poser sur la peau si fragile.

Qui n'a pas de secret dans ce vaste monde? Alyryah n'échappe pas à la règle. Elle a quelques secrets oui, mais elle ne le dévoilera même pas sous la torture. Car oui, elle connait la torture, malheureusement. Un secret qu'ils ne sont que deux à connaître, dont la seconde personne à certainement oubliée depuis. A l'âge de quinze ans, elle est devenue mère pour la seule et unique fois. Elle ne savait pas ce qui se passait et elle était seule, seule dans cette grotte, à hurler de douleur. A avoir l'impression que ses entrailles entières se déchiraient. Une douleur se propageant à son entre-cuisse et la surprise lorsqu'elle sentit quelque chose sortir d'elle. Elle eut la peur de sa vie à ce moment, mais le père de l'enfant est arrivé à l'instant même, et l'a aidé, du mieux qu'il pu à faire sortir l'enfant du ventre de la jeune fille. A peine l'enfant eut-il le temps de respirer que son père le jeta contre une paroi rocheuse, le tuant sur le coup. Et elle, dont le corps ne s'était pas déformé durant ses nombreux mois, ne ressentit rien. Rien du tout.

C'est tout simple. Vous voyez la princesse Nymeria? Fille du roi Andar? Et bien Alyryah a été chargé par celui-ci de veiller sur sa fille. C'est le garde personnelle de la jeune femme. Et elle prend son rôle très à coeur, Lyryah. En plus, elle est nourrit et logée au palais, quoi de mieux?

Alyryah ne bougerait pas le petit doigt. Elle détournerait le regard ou s'en irait, mais ne ferait rien de "stupide" comme mettre sa vie en danger pour protéger celle d'un inconnu. Oui elle serait en colère, mais sans motif valable, elle ne pourrait pas intervenir. Car elle est raisonnable, elle a beau être altruiste, elle vit avant tout pour protéger la princesse.
En revanche, si la princesse ou le roi venaient à se trouver dans cette situation, elle agirait, demandant de l'aide, mais n'hésitant pas à tuer les bourreaux pour sauver la royauté.

Depuis toujours Lyryah déteste l'élément feu, et souhaitait fuir la région de Sezni. Le fait que les éléments soient séparés les uns des autres est donc une très bonne chose. De plus, vu les tensions que cela peut apporter à Dahud, au final c'est pas plus mal, et changer cela à présent sèmerait le chaos plus que ne ferait du bien. Cela amènerait aussi des guerres de territoires et toute les joyeusetés qui iront avec.
Dahud est la seule région multi-élément, et il en rester ainsi, pour le bien de tous, pour garder un équilibre entre les éléments, bien que cela soit quelque peu injuste que les exempts n'aient pas, eux aussi, leur propre territoire.

Elle ne sait pas trop quoi penser. Pourquoi cela n'existerait pas. Il y a bien quatre éléments, pourquoi pas un cinquième dont on ignore presque tout?

Sans aucun doute, elle défendrait la cause des Extempt qui son innocents, qui ne sont pas responsable de la non manifestation de leur pouvoir. En faire des esclaves est injuste, et si elle pouvait, elle aimerait leur offrir un vrai statut.
Elle aimerait aussi se battre pour réduire le peuple feu en esclavage, par vengeance uniquement. Voir le dictateur se faire trancher la tête et le voir servir de repas aux charognards. Elle aimerait reserver le même sort à son demi-frère qui a abusé d'elle pendant deux ans avant la jeter. Elle souhaiterait venger toutes ses jeunes filles et femmes victimes de brutalités diverses par des monstres sans âme. Oui, si elle en avait le pouvoir, Aly serait la justicière de ces victimes. Condamnerait chaque coupable à la mort par pendaison.
Après, elle prônerait bien la paix entre tout à chacun mais... elle est quelque peu mal placée avec son passé et avec ce qui vient d'être écrit.
Parfois, il lui arrive de rêver à un monde où tout être humain est l'égal d'un autre.

Si seulement tout ceci n'était qu'un cauchemar... malheureusement, cela s'est bien produit, c'est un moment de son passé, du cauchemar qui lui revient souvent qu'elle vous offre ce soir.

Un après midi de canicule, alors qu'elle balayait le pas de porte, elle Alyryah fût abordé par un homme qu'elle connaissait de loin, depuis toujours. Celui-ci ne la reconnus peut-être pas, elle ne sait pas, ou peut-être qu'il savait parfaitement qui elle était. Peu importe, il l'invita à aller au marché, sous prétexte de « vouloir offrir une jolie étoffe à la plus ravissante des jeune filles. » Elle était crédule à l'époque, à son âge. Elle n'aurait pas du partir avec lui, mais le marcher n'était pas loin et il était un homme respectable après tout, il était son père... Malheureusement elle ne vit aucune couleur du marché, mais que l'obscurité jusqu'au point d'arrivée...
Elle fût offerte par son propre géniteur à son demi-frère. Père trouvant ça des plus normal d'apprendre ce genre de chose intime en famille, bien qu'il ne considérait pas Alyryah comme sa fille. Elle n'était que la fille issue d'un coup d'un soir, comme il se plaisait à le dire.
« Elle est tienne, mon fils. Jusqu'à ce qu'elle atteigne l'âge de la cérémonie, elle est toute à toi. Deviens un homme mon fils ! Mais pour cette fois-ci... je vais te montrer. » L'adolescent avait soit disant besoin d'apprendre la vie. Il avait quinze ans, les hormones en ébullition, alors qu'elle, elle n'en avait que treize, mais avait déjà des jolies formes. Et sur ses mots le père de famille d'une quarantaine d'années se rapprocha rapidement d'une Alyryah effrayée et toute tremblante, et l'allongea sur le lit de fortune, attachant chacun de ses poignets fermement à ce qui servait de barreaux à la tête de lit. De part sa carrure, l'homme n'eut aucun mal à attacher la jeune fille, ayant encore moins de mal à arracher de haut de sa robe, dévoilant ainsi ses deux parfaite collines pales et douces. L'homme continua alors, doucement d'explorer de sa main libre la peau de l'adolescente, de longues secondes avant de s'alléger d'un poids et d'arracher un cri de douleur à la pauvre Aly qui gesticulait du mieux qu'elle pouvait pour se libérer de l'emprise de ce père indigne, en vain. Après d'interminables minutes, l'homme se releva enfin, laissant la pauvre fille le visage en larme. Il regarda son fils et lui tapota l'épaule pour l'encourager. « Elle finira par en redemander, tu verras.». Le fils prit exemple sur son père, alors que celui-ci laissait les deux jeunes ensemble, satisfait d'entendre les pleures de sa propre fille. Seulement voilà, refusant de se laisser 'toucher' de la sorte plus longtemps Alyryah se débattit bien plus, profitant du peu de force de son demi-frère pour tenter de se libérer. En châtiment, elle reçu une première gifle, puis une seconde tandis que les coup de reins se faisait plus assurés et fort, il continua de la frapper jusqu'à ce qu'il en ait finit. Il ne la détacha pas pour autant, la laissant là, presque nue, seules, durant des heures entières avant de finalement revenir les bras charger d'objets en tout genre. Les jours suivant elle essaya à de nombreuses reprises de se sauver lorsqu'il l'a détachait pour se laver, mais à chaque fois elle fut rattrapée et corrigée sévèrement par l'ado qui semblait même prendre un plaisir malsain à faire souffrir sa demi-soeur. Qu'il utilise ses mains, ses poings, ou même un fouet, cela n'enleva en rien l'envie de se sauver à Aly, qui retenta quelques jours plus tard. Cette fois-ci fût la dernière, à cause du châtiment, bien plus douloureux que les précédents. Une tige de fer chauffée avec laquelle il l'a fouetta à plusieurs reprises prenant bien soin de laisser le fer assez longtemps pour être douloureux et lui faire retenir la leçon. Et la leçon elle l'a retenue, et n'a plus jamais essayé de s'enfuir. Mais ce n'est pas pour autant qu'elle comptait être soumise à ce dingue, bien au contraire, elle résista de longues semaines, quelques mois tout au plus avant de finir par se lasser de se débattre. Au bout d'un certain temps, elle finit par aimer les moments charnels avec lui et était habituée aux différentes tortures qu'il lui faisait subir, car oui, il avait une vraie passion pour le feu et la douleur... Elle à même finit par tomber amoureuse de lui. Elle croit...

Ceci est pour elle le passé. Très lointain qui n'existe plus que dans ses cauchemars.

Minimum 50 mots demandés
Elle n'aime pas ça. Pas ça du tout. Le fait qu'il existe des extrémistes est déjà difficile à croire mais qu'ils soient Eau est très inquiétant. L'air est lourd. Tout le monde, elle le voit, au palais, est sur ses gardes, l'ambiance agréable qui y régnait il y a peu a laissée place à de l'angoisse. Elle redoute le pire, Aly, et du coup, elle surprotège Nymeria, est plus présente, travaille plus longtemps. Elle se méfie de tout le monde.


NOPE


Je souhaite avoir le niveau 4 car il est cohérent avec mon âge qui est de 32 ans ans et parce que bien qu'elle l'utilise rarement, elle s'est beaucoup entraînée pour le maîtriser correctement.