Syl Celfirgasa est originaire de la grande et belle région de Vanui là où logent les humains possédant un pouvoir élémental en lien avec l’eau. Syl ne s’imagine même pas quitter sa région natale. Vanui et ses grands conifères. Vanui et ses îles. Vanui et son air glacial caressant le visage de la jeune fille pour la moitié d’une année au moins. Elle est émerveillée par sa région natale. Vanui a encore tant à lui faire découvrir. En plus, Ariegal ne pourrait, sans aucun doute, avoir le droit légal d’être dans un autre royaume. Les 10 jours à Dahud furent, ainsi, les plus longs de toute sa vie. Ariegal, son ours polaire, n’était pas présent. Si Ariegal avait été présent, Syl n’aurait sans aucun doute pas été brûlée lors de l’épreuve de la forêt enflammée. Par ailleurs, Syl vit avec ses parents dans la capitale de Vanui soit Ibai. La petite maison de pierre tient sur deux étages soit le rez-de-chaussée et l’étage. Les chambres se trouvent à ce dernier. Il y a trois chambres dans la maison, deux occupées et une pour les invités. La maison ne se trouve pas en plein cœur du pouvoir d’Ibai, mais elle ne s’en éloigne pas non plus.

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La famille de Syl Celfirgasa vit aisément sa vie. Beör Celfirgasa, son père, y tient bien. Protecteur de sa famille, il ne souhaite pas absolument la voir prospérer. Beör Celfirgasa souhaite voir sa famille heureuse avant tout. L’homme a 34 ans et est un soigneur notoire en la capitale de Ibai. C’est un homme bon, mais un brin possessif et jaloux manquant un peu de confiance et réservé. Il souhaite donner un enfant à son épouse Dalsyldorië. Syl n’est pas son enfant biologique. Il a toujours été au courant de Lachlan et de son statut d’Exempt. Ceci pesa sur Beör qui se sentit moins important aux yeux de sa femme, moins intelligent, moins bon : qu’un Exempt rendit heureux son épouse en lui donnant un enfant et pas lui. Syl le sait très bien. Elle voudrait avoir un petit frère ou une petite sœur. C’est certain. Toutefois, elle sait que son père l’aime du plus profond de son cœur. Pourtant, la jeune fille ne sait pas quoi faire pour éliminer cette tristesse, cette jalousie du cœur de son père. Parce que Syl admire son père qui se passionne dans l’aide apportée à autrui. Elle aimerait être tel que lui. Elle sait qu’il admire aussi Glorë tel un modèle. Lui, il est un modèle pour elle. Pourtant, comment le lui dire pour qu’il arrête de s’en faire ? De son côté, Dalsyldorië Celfirgasa la mère de Syl a 33 ans et reste très proche de sa famille. Sage-femme, elle rencontra Beör dans l’exercice de ses fonctions. D’une amitié, celle-ci devint plus profonde, bien plus difficile à détruire. Daslsyldorië est toute aussi protectrice que son époux malgré qu’un brin téméraire. Elle fut si libertine durant sa jeunesse, ce qui en résultat en sa fille. Dasyldorië ne regrette pas Syl. Elle n’a jamais voulu retrouver le véritable père, car Beör devint plus qu’un ami au même moment lui faisant promettre de tout faire pour rendre cet enfant heureux. Dasyldorië n’avait, alors, pas besoin de Lachlan. Pour Syl, sa mère est telle une véritable amie. Ayant eu des difficultés à prononcer correctement le prénom de sa mère, Syl aimait l’appeler Dasyl durant son enfance : et ce surnom resta entre elles. Syl avait toujours aimé entendre les histoires de sa mère. Dasyl connaissait, de plus, tant de choses de ce monde. Très souvent et durant son enfance, Syl entendait le nom d’un animal inconnu à sa mémoire de la part de sa mère pour que sa curiosité l’amène en forêt, ainsi que son amie Dymphna. Il est vrai que dernièrement Syl parle moins avec sa mère. Plus solitaire, elle tend vers l’indépendance. De plus, elle se pose énormément de questions quant à son père biologique. Sa mère le lui avait révélé au soir du vingt-huitième jour de la douzième lune de l’an 833. Il serait un rustre. Il est un Exempt. Un peu effrayée au début par cette dernière vérité blessante, la curiosité de Syl s’agrandit au fil des ans pour en devenir obsessionnelle. Elle doit aussi connaître son père biologique et cela même si ce dernier est un Exempt.

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Syl Celfirgasa est une exploratrice née. Avec sa curiosité presque maladive, il est certain qu’elle désirera explorer ce monde tôt ou tard. Pourtant, outre Vanui, il y a bien une région attirant plus que les autres Syl Celfirgasa. Cette région est Sterenn à l’Ouest. La demeure des maîtres de l’air attire la curiosité de Syl pour ses hautes montagnes inconnues dans la sienne outre celles, la séparant des autres régions. De plus, Syl est curieuse de voir de ses propres yeux ces espèces d’animaux volants arborant un magnifique plumage. Parfois, elle chercherait à communiquer avec les gens vivant à Sterenn même. Certes, elle a peur. Elle s’effraie d’aller ailleurs. Comment va-t-on l’accueillir ? Cette peur de l’inconnu empêche encore notre jeune fille de se jeter dans sa passion : la découverte et l’émerveillement.

Minimum 150 mots demandés
Alors qu’on se rend compte de la peur de Syl Celfirgasa par rapport à l’inconnu, la pire de toute est sûrement celle de Sezni. Sezni est la région ou vivent durement les gens ayant un don avec le feu. Syl a entendu de terribles choses sur ces gens dont la plupart sont probablement fausses. Elle a entendu, par exemple, que ces gens font brûler les étrangers non respectueux de leurs coutumes sans aucun préavis. Toutefois, ce fut bien depuis six ans que Syl s’effraie encore plus de Sezni. Ce fut le moment ou Sven Ramose se proclama dictateur du royaume. Syl n’avait que 10 ans à l’époque, mais évidemment curieuse, ses parents lui en parlèrent. Elle a eu une difficulté monstre à dormir la nuit. Son cœur battait fort, la peur au ventre de voir Sven Ramose la poignarder en plein cœur dans son lit. Tout ce qu’elle a entendu de cet homme est horrible. Syl est curieuse de ressentir la chaleur torride telle une caresse sur son visage. Pourtant, elle a peur des gens y habitant. Elle n’aime pas leurs attitudes ni leurs comportements.  

Minimum 80 mots demandés
Syl Celfirgasa a plusieurs secrets. Syl est une jeune fille mystérieuse gardant ses sentiments et émotions en elle. Elle préfère faire ainsi évitant d’agacer sa famille, autrui avec des problèmes par exemple ou bien avec sa vie en général. Syl n’est point égoïste et préfère de ne pas se tenir en haut d’un piédestal criant qui veut l’entendre tout sur sa vie. Certains secrets seraient sans doute plus importants par rapport à d’autres. Depuis ses 10 ans, Syl a appris que son père biologique était un Exempt. Outre sa mère et son père, personne n’est au courant de ce fait. Parfois, elle a l’impression que cela ne plaît pas à Béor son père. Parfois même, Syl craint le fait que Lachlan soit un Exempt. Comment réagit un Exempt face à une personne normale ? Elle est sa fille, mais … Ils sont différents. Syl souhaite rencontrer son père biologique ce que personne ne sait. En somme, son père biologique est tel le secret le mieux gardé de sa vie.

Minimum 30 mots demandés
Syl est trop jeune pour avoir un rôle digne de ce nom en Vanui. Les Celfirgasa sont assez notoires de par leur rôle important concernant la santé des gens. Dasyldorië est même populaire auprès des femmes pour sa touche douce, unique de sage-femme. Les femmes l’adorent. Syl n’a donc foncièrement pas de rôle que celui donné par son nom de famille. Ce sont ses parents qui lui procurent ce rôle. Peut-être un jour deviendra-elle soigneur tel son père ou sage-femme telle sa mère. Elle n’en a aucune idée. Elle aimerait beaucoup aider sa région. Ses parents lui ont appris le respect et la bonté. Syl a mis ces enseignements au plus profond de son cœur.

Minimum 40 mots demandés
Syl Celfirgasa déteste l’injustice, mais bien souvent elle ne peut rien y faire. En Vanui, toutefois, on trouve rarement de l’injustice. Lors de rare chasses et des pêches peu importe miraculeuse ou pas, on remercie Glorë pour le sacrifice de ces animaux. On respecte les animaux plus que tout au monde. On aime aussi l’humain et Syl ne s’imagine même pas voir un événement pareil dans sa région. Il est vrai que de voir une personne coupable de meurtre mise à mort est déjà dure. Syl ne serait jamais capable de regarder l’acte. Elle sera incapable de ne pas ciller ni de ne pas détourner la tête. Une faiblesse ? Peut-être. Alors, il faut s’imaginer si elle sait la personne innocente. Elle va pleurer. Son cœur se serrera. Elle n’en dormira probablement pas de la nuit pensant à cette vie s’arrêtant pour … Rien. Syl peut s’imaginer que Sezni fait des mises à mort injustifiées. C’est une autre raison pour laquelle elle n’aime pas beaucoup cette région.

Minimum 100 mots demandés
Syl Celfirgasa ne s’imagine pas que les éléments puissent être séparés. C’est normal que les éléments soient tels qu’ils le sont aujourd’hui. Ils sont de même depuis plusieurs centaines d’années voir depuis plus de 1000 ans. Pourquoi voudrait-on les voir unis ? C’est contre-nature ? Syl n’y pense point tout simplement. La vie est normale comme elle se trouve de nos jours. Elle n’a jamais rencontré une personne maîtrisant un autre élément et ne pense pas le faire de sitôt. Un peu effrayée. Pourtant, il lui serait étrange et anormal de maîtriser cet autre élément. Non. C’est juste trop étrange. C’est impossible. Non ?

Minimum 10 mots demandés
L’élément matière pour Syl Celfirgasa est une légende, un mythe. Durant sa tendre enfance, sa mère lui racontait en riant qu’un élément matière pouvait venir dans sa chambre pour la dérober puis, la tuer si elle était tannante. Oh ! Bien malgré leurs rires que son père entendait depuis le lit, Syl eut beaucoup de difficulté à dormir. Pendant plusieurs années, elle racontait toujours ceci à son amie Dymphna. Seulement, en grandissant, Syl devint aussi plus réaliste et mature. Puis, l’élément matière fut complètement oublié.

Minimum 150 mots demandés
Une idée, une valeur que Syl Celfirgasa défendrait serait sûrement le respect et la politesse tels ses parents le lui ont montré. On vivrait tellement mieux en se respectant mutuellement. Syl ne dit pas d’aimer les autres. Simplement, elle leur proposerait de les respecter. Telle sur Oranda en ce moment. Syl respecte le fait qu’il y ait d’autres régions. Elle n’irait jamais le dire quoi faire, comment penser, que dire. Seulement, eux-mêmes doivent faire de même. Syl n’aime pas Seizni, mais elle respecte le fait qu’ils veulent vivre dans leur région. Bien. Syl souhaite avoir la liberté d’être respecté pour ce qu’elle est. À l’inverse, Syl déteste la dictature comme vous pouvez le comprendre avec sa grande crainte de Seizni et de son nouveau dictateur Sven Ramose. La dictature est tellement triste. C’est tel de contrôler les gens pour les obliger de faire telle ou telle chose selon notre bon plaisir. Il est vrai qu’elle voudrait respecter Sven Ramose, mais … C’est impossible. Parfois, il peut arriver que Syl a pitié des gens vivants à Seizni. Eux qui ne peuvent pas, très souvent probablement, réaliser leurs propres rêves.

Minimum 350 mots demandés
- Syl … ? Ce n’est pas problématique voyons. Tu n’as simplement pas de pouvoir sur le feu.

- Je sais … J’aurais dû faire plus attention. Je me suis laissé entourer par les flammes. J’ai été stupide. Aïe !

La jeune fille de 15 ans observa, subitement son bras gauche. Il était très douloureux. Les flammes avaient léché le bras jusqu’à son avant-bras. Heureusement qu’on fut venu la chercher. Sans l’attention de cet homme, son entraîneur, les six jours précédents la cérémonie, elle serait … Morte ? Mieux valait ne pas trop y penser. Syl appréciait beaucoup cet homme représentant de la région de Vanui à Dahud. Il était sévère, mais savait aussi se montrer gentil le moment venu. Syl fit une moue se sentant désolée de ne pas avoir été à la hauteur de son entraînement.

- Ne soit pas triste releva-il le menton de la jeune fille vers son propre regard. Tu as fait ce que tu as pu. Puis, tu as réussi l’épreuve de l’élément eau avec brio ! Il ne te restait plus que les deux plus lourds objets.

Elle sourit franchement. Syl était heureuse et surtout fière de cette performance. Ce fut bien mieux que le jour précédent. Après trois toits, Syl fit l’erreur de regarder en bas. Elle n’était pas tombée fort heureusement, mais ce fut si effrayant de se sentir étourdie … Syl dut abandonner.

- Vous pensez que je garderais cette brûlure toute ma vie ?

- Probablement oui soupira son entraîneur. Tu as été brûlée au troisième degré après tout. Au moins, avec cette cicatrice tu pourras dire à tout le monde avoir passer un mur de feu et être encore vivante rigola-il.

Le rire était communicatif et réussit à complètement dérider Syl. Tellement que l’homme n’arrivait plus à la guérir. Elle bougeait trop. Syl avait maintenant hâte à la quatrième épreuve. Selon son entraîneur, elle devra retrouver des animaux. Connaissant Ariegal, ce ne devrait pas être bien compliqué. Elle était confiante.

* * *

Le lendemain après l’épreuve, Syl était satisfaite. Elle trouva un chat, un chien. Elle vit passer un lapin ... Ou en tout cas, elle crut que cela en était un. Hm ... Elle n'en est plus certaine. Enfin, elle trouva aussi une girafe – difficile à manquer, - mais ne sut pas comment l’amener. La girafe ne voulait absolument rien savoir.

Son entraîneur était heureux de l’optimisme de Syl Celfirgasa. Observant la jeune fille de loi, il songeait qu’elle ferait un bon élémental de l’eau. Il sourit.



Pour quelques détails de plus sur Syl Celfirgasa, elle adore la lecture. Elle aime l’odeur des livres, du parchemin neuf ou vieux. Curieuse, elle adore lire, mais pas que. Elle adore goûter de nouvelles baies ou un poisson différent. Elle est, évidemment, moins intéressée par la viande n’en mangeant que très rarement. Par ailleurs, Syl a une calligraphie élégante et un vocabulaire riche pouvant écrire aussi bien de la main droite que de la main gauche. Dasyldorië, sa mère, lui donna un journal à ses huit ans, car elle observait sa fille écrire tout et partout. Depuis, l’initiative de Dasyldorië a été positive. Syl apprécie beaucoup cet art. Puis, sa meilleure amie s’appelle Dymphna. Elle a son âge, mais est plus téméraire et espiègle. Dymphna, c’est celle qui poussera Syl à foncer. Elle est la seule à connaître son projet d’aller trouver son père biologique et l’encourage fortement : c’est leur projet. Elles sont extrêmement proches et connaissent le moindre de leurs secrets. Syl a aussi un ami ours polaire en Ariegal qui l’accompagne partout. En compagnie de Dymphna, c’est le trio de l’enfer. Enfin, Syl a une cicatrice d’une brûlure sur le bras gauche et a le vertige.