Tant d’évidences pour l’union de ces deux êtres... mais pourtant ce ne fut pas aussi simple avant que leurs desseins ne se réalisent enfin. En effet, la route fut bien longue avant qu’Andar n'accepte de donner la main de sa fille, la ravissante Nymeria, à une famille, les Shöva, qui a par le passé, causée nombres de torts à la sienne. C’est tout d’abord grâce à la détermination et le courage d’affronter le Roi que la balance pencha en faveur des deux amants. Les disputes étaient des plus violentes à la cour, Brehn risquant même l’exil à vie. Et pour cause, en plus des antécédents familiaux du prince, Andar a toujours surprotégé sa fille, cette dernière n’ayant pas eu de mère, si bien qu’elle était destinée à un mariage politique. En somme, une union que le père voulait, lui seul, pour sa fille, sans qu’elle n’ait mot dire. Enfin, il y eut une aide déterminante pour faire définitivement flancher le roi: celle de Danis, sa propre femme. Laquelle a sérieusement fait pencher la balance en faveur du mariage, en faisant écho à sa propre histoire d’amour avec le Roi. N'était-il pas égoïste que Nymeria ne jouisse pas du bonheur d'épouser la personne souhaitée alors que son père a pu en profiter ?
Après maintes péripéties les deux âmes sœurs ont célébré leur union dans le majestueux temple d’Ibaï le
vingt sept de la douzième Lune, jour de la fête de Glorë. À présent, ils sont liés pour l’éternité. Mais cette célébration fut des plus
privées; seule la cour put y assister. Vint alors une idée aux deux jeunes mariés aux cœurs semblables, lesquels sont profondément altruistes et bienveillants: pourquoi ne pas partager cet heureux événement avec les trois autres régions orandiennes ? Ainsi, ils pourraient apporter de la lumière en ces temps troubles dans l'espoir d'apaiser les tensions. Et puis peut-être qu’ils pourront prouver aux Dieux que les orandiens sont capables de fêter sans qu’il n’y ait de quelconques débordements. En somme, ils souhaitent rattraper le coup de la rixe perpétrée par des fanatiques de leur peuple...
Chers amis
Eaux,
Terres,
Feux et
Airs, qu’importe votre rang social, qu’importe vos différends, tant que vos intentions sont bonnes, vous êtes conviés à fêter l’union de Nymeria et Brehn dans tout Lucrezia le
vingt-trois de la treizième lune. La place centrale sera au cœur des festivités, la plupart de la haute s’y trouvera et quelques chanceux de la plèbe auront le privilège de se mêler aux nobles et roturiers. Mais les rues même les plus sombres ne seront pas en reste: la fête s’étendra dans chaque coin de Lucrezia à l’image de celle dédiée aux quatre Dieux. Plus que jamais il est tant de se racheter auprès des divinités en leur montrant que vous avez appris de vos erreurs passées...
Note pour ceux qui ont du se déplacer: -Pour la
plèbe, votre venue à Lucrezia a pour principale motivation la fuite des catastrophes qui sévissent dans les pays élémentaires. Les réjouissances organisées par les vainuins sont évidemment secondaires.
-Pour les nobles
Terres et
Airs qui sont partis, notez, que Ceersa et Elwyn vous ont envoyé des missives vous invitant - avant que le mariage soit annoncé - à les rejoindre pour parlementer et trouver un accord. Finalement la fête se déroule au niveau des dates indiquées, de fait vous profitez de l'occasion pour vous retrouver.
-Pour les nobles
Eaux, je crois que c'est évident.
-Pour les nobles
Feux, votre Généralissime n'a pas répondu à l'invitation, il semble normal que vous soyez présent pour le représenter.