+ Quelle est ta région d'origine ? Y es-tu encore ?
Minimum 100 mots demandés
Je suis né à Vainui, dans une famille exclusivement Eau. Les étendues de neige immaculée, les forêts mystérieuses et enchantées par mille légendes de créatures fantastiques, des contes que l'on se raconte au coin de l'âtre chaud dans les chaumières. Cette région possède un charme dont je me suis délecté de longues années durant. C'est mon quotidien à vrai dire. Et même si je vis à la capitale, je voyage souvent à travers reliefs et plaines. Je ne compte pas quitter cette région de si tôt, mais les circonstances pourraient m'amener à revoir cette position. Il m'arrive de voyager à Dahud, lors de grandes représentations et événements importants. J'y suis déjà allé à plusieurs reprises pour le plaisir, la curiosité et les rencontres. Mais chaque fois que je quitte trop longtemps Vainui, j'ai le mal du pays.
+ Parle-moi de ta famille, et de ton lien avec elle.
Minimum 60 mots demandés
La famille est un cocon de confort et de sécurité. Peut-être. Mon cocon n'était pas des plus désagréable. Mais nous étions loin de représenter l'image de la parfaite petite famille du Nord. Mon père,
Merik Morhen, était forgeron. Une petite forge d'Ibaï qui faisait son petit chemin de réputation. Jusqu'à son décès... Nous avions tous plus ou moins grandis dans cette forge à l'aider dans son labeur, à s'entraîner avec les armes qu'il mettait à notre disposition. Mon père m'a apprit à manier l'épée. Mais mon jeune frère,
Edrik, me dépassa bien vite dans l'art martial. Ce n'est pas pour rien qu'il est devenu, au fil des années, officiers supérieur de l'armée. Mon aîné,
Vedir, était plus porté sur les affaire, l'argent, achat et revente de biens, de terres. Loin d'être un soldat. Mais il a fait son bout de chemin assez fièrement. Très rapidement, il a quitté la maison familiale pour s'installer à Lucrezia. Ma mère,
Ilianë Morhen, a toujours aimé s'occuper de la maison, d'assurer notre éducation et de notre bien-être. Je n'ai jamais apprécié sa manie de toujours vouloir veiller sur nous comme si nous étions des enfants même une fois notre Cérémonie passée... Aujourd'hui, elle est seule. Mais ma plus jeune sœur,
Leona Morhen, disciple de Glorë œuvrant au temple, passe beaucoup de temps avec elle. Lui tient compagnie et veille sur elle depuis la mort de notre père. À la mort de celui-ci, un de mes cadets repris la forge. Mais
Korhan est loin d'avoir le talent de notre père. Son entreprise ne fonctionne pas comme il le souhaiterait et n'a de cesse de solliciter mon aide pour que je puisse promouvoir ses talents à la cour. Assez usant, mais
Iansa, une sœur cadette, tisserande de son état, essaye de détourner son attention de moi en l'aidant. Je crois qu'elle a pitié de lui et souhaite soulager les nerfs que Korhan m'échauffe. Elle a toujours su me tempérer, s'assurer que la fratrie tienne en un seul bloc malgré nos différences flagrantes. Korhan et Iansa sont les seuls à être mariés et à avoir une petite fratrie à leur tour. Enfin petite... Ils grandissent si vite... Neveux et nièces me tiennent tous en grande estime, ou tout du moins en partie. D'autres sont encore dans l'âge où ils croient pouvoir refaire le monde. Un peu comme nous et chaque autre enfant à vrai dire. Voilà l'histoire d'une famille modeste de Vainui, bénie par l'Eau depuis l'aube des temps. Je n'ai pas fait exception à la règle. Et mes talents, autant physiques que d'esprit, m'ont permis d'hisser cette famille dans les bonnes grâces de notre Roi, Andar Drogon.
+ Si tu pouvais aller dans une autre région d'Oranda, où irais-tu et pourquoi ?
Minimum 100 mots demandés
Une autre région... À part Dahud, je n'ai pas vraiment eu de folie côté voyages. Il m'est régulièrement arrivé de songer à Gorka. Oui, je dois avouer une certaine attirance pour ces mythiques forêts qui s'illuminent la nuit. On n'imagine que difficilement en moi cette sensibilité à la nature, l'art et tout ce qui fait appel à la sensibilité de l'âme. Or ce n'est qu'une question d'intérêt. L'intérêt que peuvent avoir les choses à mes yeux. Ce qui mérite mon admiration l'obtient sans mal. Et les créations de Jalahiel font parties de ces choses. Sûrement devais-je cela à la grâce de Tarlyn qui nous a donné ce goût de la nature. Qui a créé cette harmonie entre les hommes et leur environnement.
+ Quel est l'élément dont tu te méfies au plus haut point ? Pourquoi ?
Minimum 150 mots demandés
Il n'y a à mon sens, aucun élément dont on devrait particulièrement se méfier. Aucun élément que l'on devrait haïr par défaut. Chaque élément est un pilier de notre nature, de notre vie, de ce monde érigé par les divinités. Même si mon allégeance est sans faille vouée à Glorë pour son sacrifice et ce qu'elle nous apporte chaque jour, je suis un fervent défenseur de chaque déité. Me retrouvant en chacune d'elles. Partageant des valeurs de chaque culture. Mais foncièrement ancré à Vainui, au milieu du peuple de l'Eau, je ne peux que noter une certaine amertume envers le Feu. Pas en tant qu'élément, mais plutôt par extension suite à l'aversion que je ressens pour ce peuple conquérant et asservissant. Nous ne sommes pas tout rose au Nord. Loin de là. Mais nous n'usons pas de notre don pour écraser les autres. Alors je ne déteste pas le feu, mais les Feux. Ce qui est nettement différent quand on y réfléchit.
+ As-tu un secret ? Un secret dont personne ne devrait en entendre parler ?
Minimum 80 mots demandés
Des secrets, j'en ai plusieurs... Un secret qui pourrait me porter préjudice est sans doute celui de ces nuits organisées dans un cercle très fermé de la noblesse Vainuine. Rien de méchant, ni de réellement malsain. Mais cela reste un sujet sensible où bien des choses se passent... J'ai découvert cela assez tard à vrai dire. Un homme de ma position devrait pourtant être le plus à même d'avoir toutes les informations importantes et intéressantes. Cependant, j'ai découvert que je prenais bien trop de pincettes et donnais trop d'importance aux apparences. Cela m'a sûrement fait perdre quelques années de participations à ces soirées au rythme effréné. Des jeux sont plus souvent organisés. Il peut s'agir de paris dans des jeux de dés, de combats clandestins ou même de plaisirs plus... charnels. Des chasses - certains préférant d'ailleurs que les femmes chassent les hommes, ce qui peut surprendre - ou des unions d'un soir. Un homme et une femme sont choisis dans la foule et la nuit est à eux. Ces festivités sont assez fréquentes, toutes les lunes à vrai dire. Dans un domaine très reculé, se perdant dans une immense clairière de la forêt nuageuse. Ce domaine est détenu par un noble dont tout le monde sait habilement taire le nom. D'ailleurs, des noms, il n'y en a guère là-bas. Chacun respectant l'anonymat de l'autre même lorsque les visages sont pourtant connus. Là-bas, roi, prince, noble, ou même écuyer ayant eu une bonne adresse, sont mis au même niveau. Toutefois, si l'un des invités se voit rompre le silence, il se fait entendre que des châtiments lui sont réservés... Car même si on ne fait rien de néfaste dans ces soirées, cela reste préjudiciable à l'image de bien des convives. D'où la sélection très élitiste des invités.
+ Quel est ton rôle au sein de ta région ?
Minimum 30 mots demandés
Ma position au conseil du roi Andar Drogon m'assigne diverses missions. Je suis v comme l'intermédiaire entre le peuple et la monarchie. Un moyen de faire passer sa voix. Loin de m'occuper de toutes les doléances du peuple, je voyage à travers la région pour dresser un état des lieux de la situation et aider, avec ces informations, notre roi à prendre les meilleures décisions pour son peuple. Beaucoup me voient comme le poulain de la noblesse et considère mon âme qui préférera protéger les intérêts des plus riches au détriment de ceux des plus modestes. Mais ces rumeurs ne sont que des bruits de couloir. Les nobles ont, de fait, une voix plus forte, cependant, Andar a assez confiance en moi pour savoir que je ne privilégierai pas ceux qui peuvent me descendre pour m'assurer de garder ma place. Il me sait intègre et je sais qu'en retour de cette dévotion, il protégera mes arrières pour que je puisse continuer à le servir. N'en déplaise à certains.
+ Si tu devais assister à une mise à mort injuste qui mettrait en danger un innocent, que ferais-tu ?
Minimum 40 mots demandés
Ceci dépend de tant de choses... Quoi que l'on puisse en penser, je suis une personne intègre qui protège les siens et écrasent ceux qui cherchent à s'en prendre à eux, ou à moi. Je n'abandonnerai pas un combat tant que je sais qu'il m'est possible de gagner, loin d'être idiot au point de me mettre en danger pour des causes perdues. Qu'apporte un sacrifice qui, dès le départ, se révèle être vain ?
+ Que penses-tu de la séparation entre les éléments ? Crois-tu que cela est normal, ou contre-nature ?
Minimum 100 mots demandés
La séparation, je l'ai défendue dès mon plus jeune âge. Une famille modeste mais très attachée aux valeurs de notre région, je ne pouvais qu'avoir cette idée en tête : chacun chez soi, et voilà qui serait au mieux pour tous. Je ne me suis jamais posé de réelle question sur le sujet, prenant la séparation comme acquise et immuable. Cependant, je ne suis pas contre la cohabitation à Dahud, ni les échanges entre les éléments. Il en va pour preuve que moi-même je me suis épris d'une femme qui n'était pas de ma nature, qui n'était pas Eau... Je l'aimais comme sûrement jamais je n'aimerais une autre femme. Mais elle était Terre... et moi Eau. Venant de Gorka, et moi de Vainui. Cela me semblait être comme deux mondes opposés. Sa candeur, sa légèreté, sa douceur, son optimisme et sa vision du sacré... Elle avait su voir en moi tous mes bons côtés, laissant les mauvais. Elle s'était donnée à moi corps et âme. Je l'aimais... Ce fut mon plus long séjour à Lucrezia. Nous écumions auberges et tavernes, danse et promenades sous le clair de lune. Nous avons vécu une année d'idylle indescriptible. Nous savions que notre histoire était vouée à l'échec et que jamais nous ne pourrions nous marier, avoir une famille. J'étais encore jeune, à seulement vingt-trois ans. Mon voyage ne devait servir qu'à accompagner Vedir, mon aîné. Mais j'avais étendu mon séjour, encore et encore. Il ignorait ce qui se passait entre cette Terre et moi, ne soupçonnait rien à vrai dire. Cependant, lorsque le précédent roi Drogon décéda, Vedir me convainquit de retourner à Ibaï auprès de ma famille pour être présent lors des cérémonies, les soutenir dans cette tragédie qui ébranla tout Vainui. Mon aimée m'apprit juste avant mon départ, qu'elle était enceinte... Partagé entre cet amour fertile et pourtant interdit, et mon attachement à ma région, je fis le choix le plus difficile de toute ma vie... Ma famille, ma région, contre cette vie avec elle que je ne pourrais que miroiter dans mes rêves... Espérant qu'elle parvienne à faire son possible pour ne pas m'en vouloir, je quittai Lucrezia.
+ Crois-tu en l'existence de l'élément Matière ?
Minimum 10 mots demandés
J'ai ouïe quelques rumeurs, de mystérieuses histoires. J'y prête une attention particulière, voulant y croire quelque part. Pas comme s'il y avait besoin d'un tel mysticisme dans ce monde déjà bien troublé, mais parce que si cet élément en était réellement un, il aurait sûrement un rôle à jouer. Je voyais ces légendes comme un avertissement sur ce qui pouvait attendre Oranda. Les changements récents ne font que me pousser à chercher ce qu'il en est. Que ce soit les Matières ou toute autre curiosité dont sont brodés les écris. Bien que nous n'en ayons jamais réellement discuté, j'ai de fortes raisons de croire que la Roi n'est d'ailleurs pas non plus fermé à l'idée qu'il puisse exister.
+ Si tu devais défendre quelque chose, une idée, un concept, une valeur ? Et si tu devais t'opposer à quelque chose ?
Minimum 150 mots demandés
Bien que je ne sois pas le fils modèle, je suis attaché à la famille. Ce lien naturel qui nous lie à d'autres personnes est un lien à ne pas briser. C'est un fil tissé par les dieux, sacré et unique. Je ne partage pas grand chose avec ma famille, étant assez éloigné d'eux. Mais lorsque je suis entouré de mes neveux et nièces, il est aisé de me voir sourire avec sincérité d'un émerveillement que je n'exprime plus depuis longtemps. Chacun de ces visages me fait me souvenir que quelque part, dans ce monde, il y a mon fils ou ma fille. Quel est son nom ? Où vit-il ? Dahud ou Gorka ? Sa mère veille-t-elle bien sur lui ? Cela me force à me battre pour conserver le peu de complicité que j'ai avec ma famille qui elle-même ignore ce passage de mon existence. Me prenant simplement pour le plus incorrigible des célibataires.
Ma région reste au cœur de mes préoccupations. Même si les jeux et la détente sont des valeurs à part entière pour moi, avec l'épanouissement de soi et l'ouverture aux nouvelles expériences, ce que je défends le plus c'est sans nul doute ma région. Vainui. Il pourrait arriver la plus grosse des tempêtes que je répondrai à son appel à l'aide. Cette dévotion est appuyée par la loyauté que j'éprouve envers Andar Drogon. Ma famille a toujours été une fervente défenseure de la royauté et des Drogon. Je ne fais pas exception à la règle. Certes, je ne prends pas les armes, certes, je ne vais pas chercher à écraser les autres pour asseoir notre position. Je défends ce qui est présent pour garder les choses en l'état. Pour conserver notre identité et notre valeur aux yeux d'Oranda. Ce qui est assez difficile depuis l'attaque des extrémistes Eau à Lucrezia et le manque de résultat des enquêtes organisées par la famille nous représentant. Le cousin d'Andar à fort à faire encore pour redorer notre blason et rétablir l'équilibre de la justice.
+ Si tu devais me raconter un événement du passé...
Minimum 350 mots demandés
Mon côté joueur, beau parleur et ouvert, c'est ce qui m'a valu ma place auprès du Roi Andar. Je lui voue une dévotion totale. Mon ascension au rang de Conseiller ne s'est pas faite d'un claquement de doigts. Mon visage n'était qu'un visage dans la foule, pensai-je. Lors de notre Cérémonie - dont les souvenirs s'émiettent avec les années - nous avons été amenés à nous entre-aider. Une certaine synergie s'était tissée. Une complicité éphémère sur l'instant. Un mot peut-être insignifiant pour lui, un moment qui l'était pour moi également - m'étais-je convaincu rapidement - mais qui a joué un rôle dans la balance. Lorsque je suis revenu à Vainui, à la prise de pouvoir du prince Andar, j'étais de ceux qui faisaient entendre leur voix. De ceux que l'on écoutait. De ceux qui voulait épauler le nouveau Roi et panser la plaie ouverte qui terrassait Vainui. Le deuil passé, je suis resté. Andar Drogon m'a invité à rester à la cour quelques temps sous le chuchotement de certains nobles qui voyaient en moi un jeune homme du peuple capable de grandir parmi les grands de ce monde. Je passai plusieurs années à la cour, sans trop savoir ce que j'y faisais à vrai dire. Quelques entrevues informelles avec le Roi, avec des invités de marque. Je profitais de mon séjour pour égayer la vie de belles demoiselles en quête d'expériences nouvelles. Mais après cinq années, cette image de curiosité de la cour s'effaça et peu à peu, le Roi m'accorda sa confiance. Nous échangions nos opinions, notre vision du monde, il nous arrivait de nous adonner à quelques loisirs ensemble et à la maîtrise de l'Eau. Il me donnait quelques missions à réaliser à travers la région, des informations à collecter, des personnes à questionner. De simples tâches qui me donnaient une certaine légitimité à rester à la cour. À la mort de sa femme, Maria, le Roi fut dévasté. Au souvenir de cet amour que j'avais laissé derrière moi, je ne pus qu'être là pour lui. Même s'il ne se laissait que peu approcher... Je le considérais comme mon Roi, le souverain de notre belle région. Mais aussi comme un homme, un ami, une personne qui comptait. Il est resté de marbre à ma présence. Que je pensais... Alors qu'à la démonstration de ma bienveillance envers lui et de ma dévotion envers la couronne, il vint à me nommer Conseiller. Dans sa façon de proposer, il n'y avait pas de choix qui se laissait entendre. Mais sûrement parce qu'il savait que j'accepterai. C'est à ce moment que je compris la confiance qu'il m'accordait et l'estime qu'il me portait. Faisant fi de mon milieu d'origine et du grincement de dents de certaines anciennes nobles familles qui tentaient jour et nuit de positionner leur progéniture dans les rangs de la monarchie.
+ Quel est l'impact des récents événements sur ta vie ?
Minimum 50 mots demandés
Festivités - marché et assassina d'Osrian Thenkar : Le voyage pour la fête en l'honneur des dieux aura laissé son emprunte dans l'Histoire... Ces jours sacrés ont été souillés par le sang versé d'un groupe se revendiquant Eau. Je me serais volontiers chargé de remettre à leur place d'écervelés pathétiques ces personnes qui se sont lancées dans cette attaque, mais cela ne relève ni des fonctions de Vainui, ni des miennes - encore moins des miennes à vrai dire - même si depuis, je veille au grain, tente d'enquêter ci et là pour avoir quelques informations pouvant mener au démantèlement de ce genre de groupuscules qui pourrait sommeiller à Vainui. Bien des arrestations et des Questions ont eu lieu pour en savoir plus.
Catastrophes - troubles naturels des régions, 12ème lune : Pour ce qui est des catastrophes qui paraissent ébranler de plus en plus violemment les régions, je tente d'apporter mon aide à la population en les invitant à trouver des solutions pour se protéger, les rapprocher de Dahud où les choses semblent plus stables. Ma jeune sœur, Leona, participe activement à aider les personnes dans le besoin en gérant l'afflux de Vainuins au temple d'Ibaï. Je parviens alors aisément à trouver une place à ceux qui ne souhaitent pas quitter la région.
+ Une dernière chose...
Je n'ai jamais été le meilleur au combat à l'épée. J'avais beau bien me débrouiller, pouvoir écraser mes frères et instruire mes sœurs, neveux et nièces, jamais je ne serais le meilleur des guerriers. J'étais le cérébral. Non pas l'intellectuel comme Vedir, mais celui qui réfléchissait par son instinct et sa ruse. Ma maîtrise de l'Eau est bien avancée, grâce à mes parents, mes grands-parents, oncles et tantes. Tous n'étaient pas des prodiges, et je n'en suis pas un non plus, mais les Morhen ont toujours porté une attention particulière à l'exploitation de ce don qui nous a été transmit par Glorë. Leona l'utilise plus pour venir en aide aux autres, Korhan et Iansa dans la vie de tous les jours, Edrik pour se battre. Et moi dans tout ça ? L'eau m'apaise. Maîtriser mon don m'apaise. Il me permet de rentrer en communion avec Glorë, avec moi-même. Me retrouver. Je m'en servais aussi pour impressionner la gent féminine et m'attirer leurs faveurs - plus si affinité - mais cette utilisation presque ludique, cache le vide que la maîtrise parvient à combler.
+ Et enfin, pour ce qui est du niveau de ton personnage :
Je souhaite avoir le niveau
6 car il est cohérent avec mon âge qui est de
48 ans et parce que
ma famille a toujours porté un intérêt particulier à la maîtrise du don de Glorë, nous nous devons de la servir et de louer les pouvoirs qu'elle nous octroie pour défendre ses valeurs.